Rentrés d'Ormuz, il nous reste 2 jours avant de partir de Bandar Abbas, pour retrouver Eisa (notre hôte) à son mariage. 2 jours à glander donc, cette ville n'a vraiment pas grand chose à offrir en terme de visite. On en profite pour planifier notre voyage et revoir les quelques iraniens qu'on connaît sur place. Mohammad (celui qui parle français à côté du cyber café) nous paye une bière, sympa de sa part. La prohibition en Iran c'est du pipo, tout le monde boit mais personne le montre en fait, par contre ça coûte cher. On peut également évoquer un trajet en taxi qui nous prendra 40 minutes au lieu de 15: le chauffeur avait 70 ans, ne parlait pas un mot d'anglais, mais ça ne l'a pas empêché de se lancer dans un monologue sur la politique iranienne et son énervement vis à vis du gouvernement (enfin si on en croit ses gestes). Il décide aussi de nous donner son numéro au cas où, gentil le papy, mais il a déjà du mal à conduire, mais on préférerait qu'il se concentre sur la route... Enfin petit arrêt dans une station essence ou un mec bizarre au possible déambule d'une pompe à l'autre. Tout ça pour arriver à l'appart sans électricité à cause d'une tempête. Génial !